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Salon de l’agriculture : une belle occasion à saisir.

Le salon international de l’agriculture accueille des milliers de visiteurs. L’élevage y brille, les produits agroalimentaires aussi. Et les politiques défendraient enfin le travail des agriculteurs.

A l’issue du concours Prim’Holstein, le Gaec Christal à Saint-Vincent du- Boulay décroche les 3e et 11e rangs pour deux femelles en 4e lactation.
A l’issue du concours Prim’Holstein, le Gaec Christal à Saint-Vincent du- Boulay décroche les 3e et 11e rangs pour deux femelles en 4e lactation.
© C.B.
Pour cette édition 2019, la Normandie s’est à nouveau parée d’un très joli pavillon dans le hall 5, dit des provinces. « A quoi ça sert tout ça ? » diront les esprits chagrins, qui murmurent des budgets astronomiques dépensés dans l’éphémère et la bonne humeur. A mettre en valeur et à faire connaître les richesse agricoles, agroalimentaires, culinaires et touristiques de la Normandie. A défendre les couleurs des cinq départements normands. Pour les producteurs, c’est aussi l’occasion de faire connaitre leurs produits, leurs problématiques, que ce soit auprès du grand public ou de personnalités. Ainsi, lundi 25 février, en moins d’une demi-heure, Olivia et Fabrice Esprit, éleveurs à Berville-la-Campagne, ont-ils pu échanger successivement avec le président de la Région Normandie, le président du conseil départemental de l’Eure, le préfet, le ministre des collectivités territoriales et le ministre de l’agriculture. Pas moins !
L’ÉLEVAGE BIEN REPRÉSENTÉ
Des personnalités politiques qui, à l’instar du président de la République quelques jours plus tôt, ont pris leur temps dans les allées normandes. « C’est l’occasion de faire passer des messages à des élus soucieux de manifester leur écoute et leur attention » commentait Fabrice Moulard, président de la FNSEA 27, présent sur place. « Le salon de l’agriculture, c’est l’endroit ou tous les producteurs devraient être pour montrer et dire ce qu’ils font, c’est pas au Sima » ironisait Christophe Guicheux, agriculteur à Sylvains-les-Moulins (27) qui consacre deux jours de son temps sur place à expliquer – bénévolement - son métier. « C’est une période où il y a du travail dans les champs mais il faut être là pour ne pas laisser d’autres que nous expliquer notre métier. » Il n’a pas tort : chaque année, l’évènement attire plus de 650 000 personnes, et génère plus de 9 800 retombées presse, pour une audience de 8 millions de personnes sur les réseaux sociaux. Les élus de tous bords se succèdent au salon. Emmanuel Macron y a passé plus de 14 h dimanche. Du jamais vu. Certes, l’élevage est très représenté au salon de l’agriculture, et tant mieux. Comme dans les fermes, les visiteurs sont tellement heureux quand ils y croisent des animaux. Et comme dans les fermes, tôt ou tard, ils rencontrent un engin agricole et on se met à parler des grandes cultures. Au Sia, l’affluence est aussi forte dans le hall qui accueille les productions végétales (hall 2.2) que dans celui qui abrite les animaux (hall 1). Devant la moissonneuse-batteuse, les visiteurs de tous âges font la queue pour monter dans la cabine. Ils patientent de longues minutes en écoutant des producteurs qui se relaient pour répondre à toutes les questions. Les gourmands ont tous repérés le fournil des céréaliers, qui dégage cette bonne odeur de pain cuit. Ici, on façonne et cuit en continu des pains du monde entier. « Nous montrons que le blé français nourrit de nombreuses populations au Maroc, en Egypte,en Algérie, Tunisie. Ici, nous montrons que pour faire une baguette, tout commence dans les champs. Ensuite, c’est toute une filière qui crée de la valeur » souligne David Deprez, agriculteur à Auppegard (76).
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