Aller au contenu principal

Des couverts végétaux à pâturer par les ovins.

Les couverts végétaux, mélange de graminées, légumineuses et éventuellement brassicacées (autre nom des crucifères) sont une aubaine pour les brebis pour l’automne.

Les couverts sont semés le plus tôt possible après la
moisson.
Les couverts sont semés le plus tôt possible après la
moisson.
© ©LG
D’excellente valeur alimentaire,les couverts végétaux se pâturent sans rationnement ni transition alimentaire en choisissant des espèces adaptées. De plus,ils sont adaptés à toutes les catégories d’animaux, y compris les agneaux, et sans apport de concentré. Mais leur rendement est soumis aux conditions climatiques estivales, essentiellement la pluviométrie. Et il est évidemment impossible de prévoir ! En 2018, les couverts semés n’ont pas levé dans bon nombre de régions. En 2015, le rendement approchait les 4 tonnes par hectare dans certains cas… En matière d’ingestion, on peut compter 2 kg de matière sèche par jour et par brebis à l’entretien (vide ou en début et milieu de gestation). La composition du couvert est choisie à la fois en fonction de l’assolement et de l’objectif de pâturage par les brebis. L’un ne va pas sans l’autre ! Le choix des espèces possibles est large et il suffit de semer des plantes appétentes, sans risque pour les animaux et sans contrainte en matière de travail. Pour des raisons de toxicité, la moutarde, riche en glucosinolates, est à éviter. Dans la gamme des trèfles, les trèfles incarnat et d’Alexandrie seront préférés au trèfle blanc et violet car ils ne sont pas météorisants.
UN « CONTRAT »GAGNANT/GAGNANT AVEC UN VOISIN CÉRÉALIER
Dans les zones céréalières, les éleveurs ont recours à des mélanges de plusieurs espèces :avoine brésilienne, vesce, pois fourrager, radis structurator, colza fourrager, féverole… Le pâturage de troupes ovines chez des voisins céréaliers est en plein développement. Une étude conduite sur plusieurs années est en cours afin d’en mesurer les effets par rapport à un broyage. Pour en savoir plus, vous trouverez des conseils pratiques et un chiffrage des intérêts respectifs sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr :« Développer un partenariat autour de vos intercultures ».
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Il nous a quittés

Notre confrère FRANÇOIS CARBONELL, ancien rédacteur en chef et directeur délégué de l'Eure Agricole de 1989 à 2020, nous a…

Dicotylédones émergentes sur pois d'hiver.
Stratégie de désherbage des protéagineux d'hiver.
A l'approche des semis des pois et féveroles d'hiver, la préparation de sa stratégie de désherbage doit se réfléchir en…
Plus de 80 intersections sur la D 613 entre Évreux et Lisieux. Des lieux hautement accidentogènes que le Département sécurise depuis 2021 par des mesures autres que la limitation de vitesse à 90 km/h.
Le 27 repasse au 90 sur 4 197 km de routes.
Après avoir décéléré, le Département rétropédale en repassant les quelques 4 200 km de routes départementales aux 90 km/h au lieu…
Toujours moins de bovins en Normandie.
L'observatoire annuel 2023 de l'élevage bovin en Normandie vient de paraître. 
Dès l'été 2025, Enedis facturera des frais de relève aux foyers non équipés d'un compteur connecté Linky.
Les résistants au compteur Linky.
Refuser l'installation d'un compteur Linky n'est pas illégale mais devient désormais un choix couteux.
Police environnementale
Loi de 2019 sur l'OFB : entre critiques et recommandations.
À la suite des récentes mobilisations agricoles, la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 175€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole