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La famille Lerdu a planté seize hectares de bambou alimentaire.

En coopération avec la société italienne Onlymoso, l’exploitation euroise veut développer la filière du cœur de bambou et du bois.

Rodolphe et Baptiste Lerdu ont planté seize hectares de bambou alimentaire.
Rodolphe et Baptiste Lerdu ont planté seize hectares de bambou alimentaire.
© FD

Rodolphe et Baptiste Lerdu ont rejoint depuis peu l’exploitation familiale à Thil-en-Vexin (près de Gisors). Fondée il y a quatre générations, sur 230 hectares, ils cultivent du blé, du lin, des betteraves, du colza, des pommes de terre, des pois « et quand je suis revenu, j’ai développé dans un premier temps le projet Asperges. Avec mon frère Baptiste, il y a quatre ans, nous avons aussi lancé celui du bambou alimentaire sur six hectares. C’est innovant avec un aspect économique intéressant », explique Rodolphe. Depuis quelques semaines, dix hectares supplémentaires ont été plantés.

 

AU CŒUR D’UNE NOUVELLE FILIERE

La fratrie découvre la société italienne Onlymoso sur internet : « c’est une entreprise qui se développe en France. Elle exploite déjà plusieurs centaines d’hectares en Italie, en Espagne et au Portugal. Elle nous a proposé un contrat pour cultiver du bambou alimentaire. Il va pousser pendant six ou sept ans pour atteindre plus de quinze mètres de haut afin d’avoir une bambouseraie. Ensuite, au printemps, nous récolterons manuellement les jeunes pousses pour le marché du cœur de bambou prisé par les asiatiques et en octobre, nous pourrons tailler le bois pour l’ameublement, la construction, pour concevoir des vêtements, entrer dans des cosmétiques ou encore pour les bioplastiques dont des couverts et des assiettes. C’est une plante innovante », poursuit l’agriculteur. Bien entendu, la transformation ne se fera pas sur site, « car c’est une filière qui va être mise en place dans les années à venir. Pour le moment, nous recevons une avance sur récolte et à partir de 2024, un crédit carbone à l’hectare en fonction de la qualité de la bambouseraie. Sur ce terrain, il n’y aura plus de rotation à cause des rhizomes. D’ailleurs pour éviter sa propagation dans les champs voisins, nous avons creusé des fossés de 60 centimètres de profondeur. Finalement, c’est une plante qui demande peu d’entretien. Beaucoup d’eau à la plantation par un système d’arrosage au goutte à goutte, de l’engrais une fois par an et du nettoyage au pied. Nous sommes vraiment contents de participer à l’implantation de cette culture », poursuit Baptiste.

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