AS 27 : la facturation électronique et de nouveaux dossiers dopent l'activité.
Plus de 50 nouveaux dossiers en un an avec un rythme aussi soutenu en 2023 combiné à l'arrivée de la facturation électronique dopent l'activité d'AS 27 (Accompagnement Stratégie Eure). « Pour conserver cette performance, nous nous appuyons sur 23 collaborateurs mais nous sommes toujours en veille sur le recrutement », s'est félicité son président Patrick Pottier.
« La facture électronique : même pas peur ! » A l'occasion de l'assemblée générale d'AS 27 qui s'est tenue le 19 septembre dernier, Patrick Pottier et Céline Lefevres, respectivement président et directrice de la structure, ont affiché un sentiment de sérénité devant des adhérents venus en nombre chercher de l'info. Au coeur des discussions, la facturation électronique. Sa mise en place a pris un peu de retard sous les coups de butoir du Medef (syndicat patronal) mais elle arrive quand même à grands pas. Il est temps pour les agriculteurs et les artisans d'ouvrir dans les plus brefs délais le dossier pour être prêts le jour J. AS 27, grâce à sa fédération nationale réunissant une quarantaine de centres, est dans les starkings-blocs depuis plusieurs mois. Un travail d'anticipation qui lui permet aujourd'hui de proposer une plateforme commune de dématérialisation. « Une centaine est proposée à l'agrément et vous allez bientôt être démarché commercialement », ont prévenu les responsables d'AS 27. Dans cette jungle de l'offre, il convient de faire les bons choix, car « la facture électronique n'est pas un simple PDF. Il s'agit d'un traitement numérique de bout en bout ». Mieux vaut en la circonstance être bien accompagné.
CONCRETEMENT ON FAIT QUOI ?
Si le calendrier est encore évolutif, il sera cependant précisé dans les prochains jours. Jérémy Taochy (responsable régional produit de gestion chez AGIRIS, filiale d'ISAGRI) a priorisé les actions à mener au plus vite. « Collecter les numéros de SIREN de vos clients, choisir une plateforme avant juillet 2024, adapter votre système informatique si nécessaire », a-t-il entre autres listé. Auparavant, il a rappelé le pourquoi d'une telle réforme : « prévention de la fraude TVA, meilleure compétitivité des entreprises, réduction du coût des factures et des délais de paiement, meilleure connaissance de l'activité de l'entreprise et, dans une moindre mesure, faciliter les déclarations TVA ». Dans la salle, les questions ont été nombreuses et très précises. Force est de constater que des zones d'ombre persistent : « les cas particuliers sont en cours de réflexion ». Quant à savoir si le coût de la comptabilité va baisser ? « Il est trop tôt pour le dire ». Il en est de même pour le temps à y consacrer. Alors in fine, quel intérêt ? Pour l'administration, une surveillance rapprochée des flux financiers à n'en pas douter. Pour l'agriculteur ou l'artisan, plus de précision au quotidien dans la gestion de son entreprise.
Qu'on ne s'y trompe pas cependant, « l'humain ne sera pas remplacé », insiste Patrick Pottier. AS 27 l'assure, cette évolution va ouvrir la voie à de nouveaux services à la personne.