Aller au contenu principal

Des échanges riches et directs.

Chaque année, l’AGPB organise une série de réunions régionales. En Normandie, elle a eu lieu le 7 janvier dans l’Eure.

A gauche, Philippe Heuzele, au centre, Eric Thirouin et à droite : Régis Chopin.
A gauche, Philippe Heuzele, au centre, Eric Thirouin et à droite : Régis Chopin.
© Florence Sellier

Pour Régis Chopin, administrateur AGPB et co-président de la section départementale grandes cultures de la FNSEA de l’Eure, c’est l’occasion d’instaurer un véritable débat entre les responsables syndicaux et les responsables économiques régionaux, de partager une vision et des solutions à mettre en place pour l’avenir des exploitations et de la filière céréalière.

Depuis quelques mois, la tension ne faiblit pas dans les exploitations céréalières françaises, avec une avalanche d’actualités rendant le climat complexe.

 

ZNT, UNE PERTE SUPPLÉ-MENTAIRE DE SURFACES

L’annonce intervenue le 20 décembre juste avant les fêtes pour application au 1er janvier 2020 est « insensée » pour Eric Thirouin, le président de l’AGPB. La profession s’est mobilisée pour élaborer les chartes riverains, participer à la consultation publique (qui a recueilli 55 000 contributions), et lors des actions syndicales, les revendications ont été portées. Une profonde incompréhension émane de la profession malgré des avancées dont la reconnaissance des chartes de bons voisinages initiées par la FNSEA. Les textes publiés sont inacceptables et difficilement applicables pour les agriculteurs. Des mesures de compensation technique et économique sont indispensables. Le combat syndical continue !

 

LA CERTIFICATION ENVIRONNEMENTALE : GAGE D’UN PACTE AVEC LA SOCIÉTÉ

L’AGPB est ainsi pleinement mobilisée sur les discussions de la future PAC, et notamment le futur Ecoscheme, le dispositif environnemental. Il est primordial que les céréaliers se positionnent dans les négociations européennes dès maintenant. Les céréaliers peinent à faire reconnaître leurs efforts, pourtant entrepris depuis de nombreuses années en faveur de la qualité de leurs grains, de l’environnement et du climat.

A ce jour, seule l’agriculture biologique est reconnue, à tort ou à raison, pour ses vertus. Il existe pourtant un champ d’investigation et de reconnaissance bien plus large entre ce type d’agriculture et l’agriculture dite conventionnelle. Pour reprendre la main sur leur avenir, les céréaliers français ont donc souhaité s’engageren masse vers un dispositif de certification environnementale sur la base du cahier des charges haute valeur environnemental (HVE), et largement salué lors des Etats Généraux de l’Alimentation de 2018. Mais cette rencontre fut aussi le temps pour Philippe Heuzele, président de France Export Céréales de faire le point sur la campagne d’exportations françaises 2019/2020. La campagne d’exportation de blé français démarre de manière dynamique. Des échanges avec les représentants des coopératives ont rappelé l’importance du travail de la filière dans la qualité des blés, la nécessité vers une plus grande fluidité des ventes pour répondre à la demande des clients. L’export pour la France est « un débouché vital »… Des messages que lespolitiques doivent entendre.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Il nous a quittés

Notre confrère FRANÇOIS CARBONELL, ancien rédacteur en chef et directeur délégué de l'Eure Agricole de 1989 à 2020, nous a…

Dicotylédones émergentes sur pois d'hiver.
Stratégie de désherbage des protéagineux d'hiver.
A l'approche des semis des pois et féveroles d'hiver, la préparation de sa stratégie de désherbage doit se réfléchir en…
Plus de 80 intersections sur la D 613 entre Évreux et Lisieux. Des lieux hautement accidentogènes que le Département sécurise depuis 2021 par des mesures autres que la limitation de vitesse à 90 km/h.
Le 27 repasse au 90 sur 4 197 km de routes.
Après avoir décéléré, le Département rétropédale en repassant les quelques 4 200 km de routes départementales aux 90 km/h au lieu…
Toujours moins de bovins en Normandie.
L'observatoire annuel 2023 de l'élevage bovin en Normandie vient de paraître. 
Dès l'été 2025, Enedis facturera des frais de relève aux foyers non équipés d'un compteur connecté Linky.
Les résistants au compteur Linky.
Refuser l'installation d'un compteur Linky n'est pas illégale mais devient désormais un choix couteux.
Police environnementale
Loi de 2019 sur l'OFB : entre critiques et recommandations.
À la suite des récentes mobilisations agricoles, la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 175€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole