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Des projets industriels en faveur de la protéine végétale.

Le plan protéines végétales était au menu de la session de la chambre régionale d'agriculture.

La session de la chambre d’agriculture de Normandie s’est tenue à l’usine Saipol de Grand-Couronne.
La session de la chambre d’agriculture de Normandie s’est tenue à l’usine Saipol de Grand-Couronne.
© C.H.

la présidence de Sébastien Windsor et en présence d'Hervé Morin, la session de la chambre régionale d'agriculture de Normandie s'est tenue le 28 juin dans l'usine Saipol à Grand-Couronne, lieu idéal pour évoquer le plan régional pour les protéines végétales destinées à l'alimentation humaine, lancé à Villiers-en-Désoeuvre le 19 juin (voir notre éditiondu 27 juin). L'usine Saipol écrase 1 million de tonnes de colza à Grand-Couronne sur les 3,8 millions des cinq sites du groupe Avril. Aujourd'hui, 30 % du colza est destiné à l'alimentation humaine, dont l'huile fleur de colza conditionnée à Coudekerque par Lesueur. Le groupe a un projet : concentrer cette source de protéine sans allergènes, sans OGM et riche en acides aminés qu'est le colza pour répondre aux changements d'habitudes alimentaires.

UNE MANIFESTATION D'INTÉRÊT OUVERTE JUSQU'À FIN SEPTEMBRE Une manifestation d'intérêt vient d'être lancée début juillet, pour une durée de trois mois. « Chacun est donc invité à manifester son intérêt pour le développement de la protéine sur le territoire. Cet appel a pour but de repérer en amont les projets, mettre les différents acteurs en relation et de les orienter vers un dispositif financier adapté », explique Clotilde Eudier, élue chargée de l'agriculture pour la Région. Les financements seront régionaux mais l'Etat propose de mutualiser des financements dans le cadre du grand plan d'investissement (GPI) lancé par le premier ministre en 2017. Les investissements devront être importants dans les entreprises pour répondre aux ambitions de ce plan, « Il y a aussi un vrai volet recherche sur les cultures protéiques végétales qui doit aider à augmenter la production. Beaucoup de variétés, en tenant compte du changement climatique ». Malgré l'intérêt agronomique et environnemental que constituent les protéagineux et les légumineuses, leurs cultures sont en déclin en France et en Normandie. Cette dernière a produit 1,56 millions de tonnes de protéines végétales en 2017. Les prairies sont les principales contributrices (44 %). Viennent ensuite les céréales dont le maïs grain (34 %), le maïs ensilage (14 %), les oléagineux (7 %) et les protéagineux (1 %).

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