Influenza aviaire : le niveau de risque abaissé en Seine-Maritime
Un arrêté est sorti ce jour (10 mai) au Journal officiel qui abaisse le niveau de risque lié à l'influenza aviaire à « modéré » dans « une grande partie du territoire » (dont le département de la Seine-Maritime, à l'exception de ses zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs où les restrictions sont maintenues, NDLR), a annoncé le ministère de l'Agriculture, hier 9 mai. « Le pic de l'épizootie est considéré comme derrière nous », a précisé le cabinet du ministre lors d'un brief à la presse, rappelant que l'abaissement du niveau de risque est synonyme de levée des restrictions (mise à l'abri, mouvements d'animaux, remises en place). Le niveau de risque est maintenu à « élevé » dans 19 départements du Grand Ouest, du Sud-Ouest et de la Bretagne qui ont connu l'épizootie, ou sont situés à proximité de foyers. La situation est toujours « évolutive » en Dordogne par exemple, avec « une suspicion par jour », selon le cabinet. Depuis le début de l'épisode d'influenza aviaire en novembre, 1 374 foyers ont été recensés en élevages (ainsi que 46 en faune sauvage et 30 en basse-cour). Près de 16 millions de volailles ont été abattues (dont 11 millions dans le Grand Ouest) pour tenter de freiner la propagation de la maladie. Par ailleurs, comme attendu, ce jour marque aussi le démarrage de l'expérimentation de la vaccination contre l'influenza, qui est testée dans un premier temps sur deux lots de palmipèdes.