La cité Pontavice reçoit une équipe Néo-Zélandaise.
Le Haras du Pin accueille des prétendants au titre olympique. La délégation de Nouvelle-Zélande a investi les lieux jeudi 18 juillet, et cela pour une semaine.
À quelques jours du coup d'envoi des Jeux Olympiques 2024, l'équipe néo-zélandaise de concours complet (équitation) a choisi le Pôle international de sports équestres (Pise) du Haras national du Pin pour un dernier entraînement. La délégation est une habituée du lieu. "Cela va faire dix ans que nous venons ici, à l'occasion de compétitions", indique Tim Price, 45 ans, 9e mondial. Il a participé aux JO de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021. Ce dernier est accompagné de Clarke Johnstone, 37 ans, 30e mondial 6e individuel et 4e par équipe aux JO de Rio ; Jonelle Price, 43 ans, 8e mondiale, a participé aux JO de Londres en 2012, de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021 et Caroline Powell, réserviste, 51 ans, 23e mondiale, a foulé les pistes aux JO de Pékin en 2008 et de Londres en 2012.
Un lieu d'entraînement
Le choix d'en faire leur lieu d'entraînement avant les Jeux olympiques ne tient pas du hasard. "Ce n'est pas très loin de Versailles et il y a tout ce qu'il faut ici. Des carrières, des équipements, de belles infrastructures", explique Sam Griffiths, entraîneur principal. L'équipe est la première a profité des logements flambants neufs créés à la cité Pontavice. "Ces anciens logements de gardes des Haras nationaux, situés à quelques centaines de mètres du Pise, ont été entièrement réhabilités et aménagés afin d'offrir tout le confort, précise Xavier Boudon, chargé de communication. À partir du 25 juillet, la cité sera ouverte à la réservation pour les vacanciers, puis à la rentrée, elle accueillera les étudiants de l'École du Pin et du nouveau campus de Goustranville." Un lieu riche d'histoire et bien connu des touristes : "L'Orne est bercée d'une économie équestre incomparable. Ce site est le plus visité de notre département !" précise Christophe de Balorre, président du département. Qui dit Jeux Olympiques dit sécurité étudiée : "La gendarmerie nationale met en place des moyens exceptionnels pour la protection du site, certains seront à cheval", lance le préfet de l'Orne, Sébastien Jallet.
Et le département de la jouer "fair-play" avec l'équipe néo-zélandaise : "Après avoir décroché le Bronze par équipe à Londres en 2012, j'ai bien conscience que l'enjeu est de taille. Il l'est aussi pour l'Orne et son Haras, qui seraient naturellement comblés en vous voyant monter à nouveau sur le podium des JO !"