L'appel du 6 juin pour un moment d'échanges et de convivialité entre adhérents.
L'assemblée générale de la FNSEA 27 se tient le 6 juin prochain. Pour sa première en tant que président, Amaury Levesque lance un appel à la mobilisation générale des adhérents pour un moment d'échanges et de convivialité.
Quel sera le menu de votre première assemblée générale ?
Un menu très copieux avec, dans un premier temps, un moment d'échanges entre adhérents. Dans un second temps, nous proposerons une table ronde autour du thème « Une Europe ou des Europes » avec la participation de Jérémy Decerle, éleveur, député européen et membre du groupe Renew Europe. Deux agriculteurs, Bonny Van Ranst (éleveur laitier eurois et en Belgique) et Luc Lorin (agriculteur en grandes cultures dans l'Eure-et-Loir et consultant pour les pays de l'Est auprès d'exploitants français installés en Roumanie) viendront partager leur expérience. L'objectif est de mettre en lumière les points de comparaison, mais aussi de distorsion de concurrence entre différents systèmes. Ces débats seront clôturés par Benjamin Lammert (président de la FOP) et Simon Babre (préfet de l'Eure)
Un rendez-vous particulier puisque c'est une première pour vous, alors stressé ?
« Oui », c'est ma première en tant que président de la FNSEA 27. C'est un plaisir et un honneur avec un peu d'adrénaline positive pour ne rien oublier.
Quel message souhaiteriez-vous passer à un adhérent qui, faute de temps, pense faire l'impasse sur ce rendez-vous annuel ?
Je rappellerai tout d'abord que chacun de nos adhérents a reçu une invitation. Pour ceux qui hésitent encore, je soulignerai que c'est tous ensemble, avec nos convergences, mais aussi nos divergences, que l'on avance. C'est par la force du collectif... Il faut profiter de ce rendez-vous pour échanger sur nos problématiques quotidiennes et définir une stratégie commune afin de tenter de les résoudre. Les enjeux présents et à venir sont trop importants pour que l'on reste seul, sur son exploitation, la tête dans le guidon.
Les recommandations de la Cour des comptes préconisant moins de bovins en France provoquent un tollé. Quel est votre sentiment ?
Je suis très remonté par cette analyse jetée en pâture dans les médias sans concertation préalable avec la profession. Je crains malheureusement que cette manoeuvre ne soit à l'image de la classe politique qui nous gouverne. Je m'interroge cependant : les choses se seraient-elles passées de la même manière sous l'ère Julien Denormandie, notre ex-ministre de l'Agriculture ?
Après l'élevage, les cultures. Si l'on fait un tour de plaine virtuelle, comment se porte-t-elle ?
Le potentiel fluctue au gré des pluies que l'on a eues, ou pas, de mars à mai. A ce jour, le soleil et le vent desséchant pénalisent les cultures de printemps avec des difficultés d'implantation importantes, je pense particulièrement à la pomme de terre. Il y aura des décalages dans les récoltes. Côté céréales et oléoprotéagineux, on peut être plutôt optimiste, mais tant que la récolte n'est pas dans la benne...