Les ETA en quête aussi de durabilité économique.
Augmentation des charges (Smic, matériel, assurance, consommables...), conditions climatiques ayant complexifié les chantiers, sur-réglemention (dates de tailles des haies), renouvellement des générations... ETA (Entreprise de Travaux agricoles) et agriculteurs sont dans le même bateau.


L'assemblée générale d'EDT Normandie (Entrepreneurs Des Territoires) se tient demain à Rouen. Une profession qui partage de nombreuses problématiques avec ses clients agriculteurs. Le point avec ses deux coprésidents Baptiste Baril (Seine-Maritime) et Michel Letourneur (Eure).
En ce début 2025, les ETA ont-elles le moral ?
Clairement non ! En 2024, EDT Normandie a recensé trois procédures de redressement judiciaires, une cession nette au 31 décembre et une prochaine vente d'activité le 13 février prochain par Richies Bros. Parallèlement, une vingtaine d'entreprises de notre territoire est à la recherche d'un repreneur mais sans succès. Cette tendance est nationale et concerne également les ETF (Entreprise de Travaux Forestiers).
Quelles sont les causes de ce marasme économique ?
Nous subissons un contrecoup inflationniste. Le matériel a augmenté de 31,9 % en 5 ans (source Axema).