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L’huile de palme pourrait-elle faire échouer le Mercosur ?

En marge du G7 et en raison des incendies qui menacent l’Amazonie, Emmanuel Macron a déclaré, le 23 août, son opposition à l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur.

En marge du G7 qui s’est déroulé à Biarritz ce week-end et qui a fait couler beaucoup d’encre, Emmanuel Macron a déclaré, le 23 août, son opposition à l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, accusant le président brésilien Bolsonaro d’avoir menti sur ses engagements en matière d’environnement, notamment sur la question de la déforestation. Une déforestation en partie encouragée par la volonté de produire davantage d’huile de palme. Alors que la forêt amazonienne est ravagée par les flammes, cette décision d’Emmanuel Macron lui permet d’affirmer une position plus écologiste, après des critiques importantes venues de tous les bords politiques lors des débats pour la ratification de l’accord UE/Canada (Ceta). Les organisations agricoles, notamment la FNSEA et JA, ont salué cette annonce « qu’ils ont toujours appelée de leurs voeux » : « pour tous les agriculteurs français et européens, il s’agit d’une décision de sagesse face à un traité qui allait offrir en pâture l’agriculture française, en ouvrant les portes du marché européen à des produits ne respectant pas les normes de production françaises et européennes », indiquent les syndicats dans un communiqué publié le 23 août. Pierre Bouhours et Rémi Durand, tous deux agriculteurs dans l’Eure, ont fait un voyage en Afrique il y a quelques mois et y ont rencontré le ministre camerounais chargé de l’agriculture. « Nous y avons vu des brûleurs de bois car le phénomène en Amazonie se produit également en Afrique où l’on déforeste pour pouvoir cultiver de l’huile de palme (…) Nous sommes revenus choqués de ce que nous y avons vu. Personne ne bouge, on passe à côté de l’essentiel », estime Pierre Bouhours.
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