Lubrizol, les mesures de restriction levées
Tous les agriculteurs touchés par l’incendie du 26 septembre
peuvent recommercialiser leurs produits depuis le 18 octobre.
Après le lait le 14 octobre, ce sont les restrictions sur le miel, les oeufs, les poissons d’élevage ainsi que les produits végétaux qui ont été levées le 18 octobre.
L’avis de l’Anses porte sur 502 résultats d’analyse sur les produits soumis à restriction qui ont été prélevés entre le 28 septembre et le 10 octobre, dans des exploitations sentinelles présentes dans les cinq départements concerné et choisies sur la base de critères d’exposition au risque.
DES RÉSULTATS ATTENDUS
Les résultats de ces 502 prélèvements sont conformes dans leur forme consommée et présentent des résultats en deçà des valeurs réglementaires, à l’exception de 4 échantillons de légumes prélevés dans la Somme (2 endives, 1 betterave et 1 carotte) présentant des teneurs en plomb supérieures à leur teneur maximale réglementaire respective. Toutefois, ces légumes prélevés ne correspondent pas à des formes directement consommables, car non lavées et non pelées.
Ainsi, la carotte une fois lavée présente des teneurs normales.
En outre, les 29 autres échantillons de légumes, réalisés dans les autres départements dont la Seine-Maritime, sont conformes. Le lien avec l’incendie n’est donc pas avéré et ces valeurs anormales peuvent être liées avec d’autres sources de contamination (naturelle, entropique, historique). Des investigations sont lancées dans ce sens localement.
Au-delà, les résultats obtenus sur les oeufs, l’ensilage de maïs, l’herbe / foin / luzerne et le mais grains présentent des concentrations supérieures au bruit de fond classiquement retrouvé dans les plans de surveillance et de contrôle conduits chaque année par la DGAl, tout en restant en deçà des seuils réglementaires.
La surveillance se poursuit pour vérifier si ces résultats en deçà des valeurs réglementaires se maintiennent dans le temps sans signe d’augmentation. L’Anses formulera des recommandations complémentaires dans les prochaines semaines pour ajuster cette surveillance renforcée de long terme des productions agricoles, qui s’inscrit dans une perspective plus large de surveillance de l’environnement et de la santé. Du côté de l’indemnisation des producteurs touchés, le travail porté par la FNSEA continue. Les avances du CNIEL concernent les laits jetés en septembre et octobre.