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Origenplus organise son propre concours pour ses dix ans.

Afin de marquer le coup et de ravir ses adhérents, Origenplus a concocté un programme inédit, mercredi 26 juin, pour fêter ses dix années d'existence. Un concours bovins a été proposé aux participants. Images.

C'est sous un grand ciel bleu et une température avoisinant les 30 °C qu'Origenplus a accueilli ses adhérents, mercredi 26 juin. Sur le site de l'hippodrome de Lisieux, l'entreprise a organisé une journée spéciale élevage pour ses dix années d'existence, "un moment important pour la coopérative", a souligné son président, François Carpentier. Pour l'occasion, et afin de créer un rendez-vous qui sort du lot, Origenplus a misé sur un concours bovins inédit. "L'idée, c'était de proposer une journée aux éleveurs, car si aujourd'hui, la coopérative est ce qu'elle est, c'est grâce à vous", ajoute-t-il.

Un concours, trois races

Nénette, graine de championne, baby boss ou encore bimbo et daronne... Les neuf sections du concours bovins organisé pour les dix ans d'Origenplus avaient de quoi faire sourire. Pour cette "présentation des miss", via des noms ludiques, plus de 60 bêtes ont été menées par les techniciens sur le ring improvisé, près de la piste habituellement dédiée aux courses équines. Des éleveurs de toute la Normandie, mais aussi d'Eure-et-Loir ou de l'Oise ont fait le déplacement. Trois races ont été mises à l'honneur :

la Prim'Holstein, la Normande et la Charolaise. "Tous les collaborateurs, notamment les techniciens de race, ont travaillé activement à ce concours. Recruter les animaux n'a pas été un travail facile. Certains ne sont même jamais sortis de leur ferme", reconnaît François Carpentier. L'idée étant de mettre en avant les descendances des taureaux proposés au catalogue Origenplus. Le public a été partie prenante puisqu'il fallait voter en ligne pour sa vache préférée.

Une journée complète

"Nous avons eu beaucoup plus de monde que prévu. Il y avait 450 éleveurs inscrits, 550 repas étaient prévus et on en a servi 600 finalement", se réjouit le président. D'autres animations telles que des baptêmes de Sulky, un jeu-concours et la présence de stands professionnels dédiés aux activités de l'entreprise (prélèvements, inséminations, fournisseurs d'aliments, ostéopathie, etc.) ont fait sensation. "Aujourd'hui, nous avons mis en avant trois races, mais on travaille avec toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Si un éleveur de Montbéliardes, de Salers, de Blondes d'Aquitaine, de Limousines ou d'autres races mêmes plus exotiques nous demandent d'inséminer un animal, on peut le faire. On se débrouille pour trouver les semences", explique-t-il.

Nouveau lieu pour 2024

Si la journée du 26 juin a été pensée pour les éleveurs, le mardi 25 juin a été consacré à l'assemblée générale de la coopérative. "Nous avons fait le bilan de l'année 2023 avec un chiffre d'affaires en progression (21 140 €). Ce résultat nous a permis de faire des retours aux adhérents pour la troisième année de suite. Quand on a un résultat au-dessus de nos espérances, c'est un juste retour à la hauteur de la contribution réalisée", affirme François Carpentier. "La coopérative va bien. Les éleveurs sont de plus en plus nombreux à nous faire confiance", ajoute Aurélien Michel, directeur. Le rendez-vous s'est tenu au manoir Saint-Hippolyte du Bout des Prés, à Saint-Martin-de-la-Lieue - acquis par la coopérative en 1992 - où les équipes administratives emménagent cet été après 18 mois de travaux. "Le manoir est inscrit aux monuments historiques. On a pu bénéficier d'un accompagnement financier. [...] Un certain nombre de politiques et d'élus locaux sont venus", se félicite Aurélien Michel, directeur général. Outre le siège administratif, le site accueille un troupeau laitier Normand et la fabrication de fromages AOP emblématiques de la région tels que le livarot ou le pont-l'évêque. Avec 180 salariés, dont 125 techniciens, qui œuvrent chaque jour auprès des 4 011 adhérents.

Des vaches satisfaisantes

"Nous travaillons toujours à plus d'innovations comme sur la santé du pied, de la mamelle. L'amélioration de la génétique sur les bovins est en cours. Nous sommes en permanence à la recherche de vaches faciles, car l'éleveur a besoin d'animaux robustes", remarque-t-il. "Des vaches, dont les éleveurs sont satisfaits, tout simplement", conclut Aurélien Michel. Quatre nouveaux jeunes administrateurs du Calvados, de l'Orne et de la Seine-Maritime ont rejoint le conseil d'administration à l'issue de l'assemblée.

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