Sanitaire : les présidents des GDS normands réunis en G5.
Mercredi 21 avril, les présidents des cinq groupements départementaux de défense sanitaire étaient réunis à Hérouville-Saint-Clair (14). Ils réaffirment leur ambition d’une vision commune et harmonisée de la politique sanitaire, menée par et pour les éleveurs
De gauche à droite : Jonathan Lenourichel (14) ; Hervé Marie (50) ; Guillaume Eudier (76) ; Bernard Gerlach (27).
Jonathan Lenourichel, président du GDS 14 ; Bernard Gerlach, président du GDS 27 ; Hervé Marie, président du GDS 50 ; Yvan Burel, président du GDS 61 ; Guillaume Eudier, président du GDMA 76 et de l’union normande. Les cinq responsables étaient réunis, mercredi 21 avril. « Les GDS sont des structures professionnelles, présidées par des éleveurs. Nous nous rencontrons, entre élus, pour définir l’orientation de la politique sanitaire », cadre Hervé Marie. Guillaume Eudier complète : « nous voulons que la vision du sanitaire reste celle des éleveurs ».
Dans le sens de la régionalisation
L’union normande des GDS, reconnue par l’État, porte l’accréditation d’organisme sanitaire, qui est ensuite déléguée aux échelons départementaux. « Nous travaillons sous certification du Cofrac. Nous mutualisons les coûts et les services », informent Jonathan Lenourichel et Guillaume Eudier. Attention, disent les élus, « nous avons une union, mais nous n’avons pas fusionné. Nous allons dans le sens de la régionalisation, sans éloigner le pouvoir décisionnel du terrain ». L’idée est de travailler « en famille », de « partager les connaissances et les expériences », notamment sur des maladies comme la tuberculose bovine. « Nous prenons le meilleur de chacun, mais chaque département garde son indépendance ».
« Soigner la vache, c’est soigner l’éleveur »
« Nous avons une activité capitale, qui va avec l’élevage. Les GDS contribuent à soulager les animaux et à améliorer l’état sanitaire des troupeaux. Soigner la vache, c’est soigner l’éleveur », décrit Guillaume Eudier. Les GDS normands assurent « mutualiser les coûts de recherche et les programmes d’évaluation » des nouvelles maladies qui apparaissent dans les élevages, pour être « efficaces, performants et utiles ». Les cinq hommes saluent « la mise en place de ces actions collectives dans les années 1950-1960. Chapeau bas aux éleveurs de l’époque ». En 2021 et pour les années à venir, « notre travail sur du vivant sera toujours inachevé ».