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SOS : recherche toit pour vies de chiens

CHEZ ALEXANDRA A LE PLESSIS-HEBERT Alexandra recherche dans l'urgence, à louer ou acheter, une maison d'habitation avec un bout de terrain pour y vivre en toute quiétude avec ses chiens. Elle lance un appel aux agriculteurs. Les aléas de la vie font qu'Alexandra Bourgeois devra quitter son domicile, sise à Le Plessis-Hébert près de Pacy-sur-Eure (27), à la fin du mois. Elle n'est pas éleveuse de chiens, mais elle les aime. Elle en possède 7 et a parallèlement monté son autoentreprise de pension canine. Il lui faut trouver dans l'urgence une maison d'habitation, même ancienne « mon père est maçon », sourit-elle, à louer ou à acheter pour y poser ses valises et ses gamelles.

« Cette année plus que les autres, le constat est frappant, il manque énormément de structures pour accueillir les animaux en vacances. C'est pourtant une solution à part entière de lutte contre l'abandon ».
« Cette année plus que les autres, le constat est frappant, il manque énormément de structures pour accueillir les animaux en vacances. C'est pourtant une solution à part entière de lutte contre l'abandon ».
© TG

A plus de 100 mètres du premier voisin

Et si elle a décidé de contacter la rédaction de l'Eure Agricole pour y lancer son SOS, c'est qu'elle vivait jusque là dans une partie de corps de ferme, avec un voisin éleveur, dans une cohabitation sans problème. A la louche, elle dispose d'un budget de 130 000 e pour l'achat ou 700 e maximum en cas de location. « La campagne s'impose, lâche-t-elle. Je cherche un endroit reculé, mais pas trop quand même, et quelqu'un qui accepterait au minimum mes 7 chiens ». Il lui faut également un peu de terrain autour. A Le Plessis-Hébert, elle dispose de 3 000 m2. Son petit coin de paradis, elle le verrait bien à plus de 100 mètres de la première habitation. Pourquoi ? Parce que la législation française impose cette distance minimale au-delà de la barre de 9 chiens, pour cause de nuisances potentielles. Alexandra en a déjà 7 en bien propre et ne pourrait en accueillir que 2 supplémentaires si cette précaution n'est pas remplie. « Ce n'est économiquement pas viable », assure-t-elle

 

Une formation agricole

Avec une enfance proche des animaux (chiens, chats, chevaux, chèvres...), des années de bénévolat dans des écuries et un cursus scolaire agricole, il était difficilement imaginable pour elle de travailler dans un secteur différent de celui des animaux. Après une formation qualifiante, mais trop légère, d'éducateur canin, la découverte des prémices de la pension « familiale » conjuguée à l'envie de participer d'une certaine façon à la lutte contre les abandons, tout en étant dans le service à la personne, ont mis en lumière l'évidence de ce métier passion. C'est ainsi qu'est né « COMPLETEMENT WOUF » en avril 2017, après l'achat d'une maison à la campagne, avec un terrain spacieux pour que les chiens puissent s'amuser, se rencontrer, apprendre à vivre ensemble et ne surtout pas s'ennuyer en l'absence de leurs maîtres.  Ses clients ? « Des particuliers qui partent en vacances, des personnes âgées hospitalisées, des militaires qui partent en mission... » Alexandra fait même du chien-sitting pour une simple journée. Les tarifs vont de 17 e (jour + nuit) à 20 e en familial, et l'entreprise se développe bien grâce au bouche-à-oreille. La nourriture doit être fournie par le propriétaire. « Je refuse les chiens de catégorie, les mâles non castrés et les femelles en chaleur », précise-t-elle au passage.

 

Peu de nuisances

Pour ne pas perdre sa clientèle, elle ne souhaite pas trop s'éloigner du Plessis. Mais quid des nuisances pour qui accepterait une pension canine à proximité ? Contrairement à ce que l'on pourrait penser, pas d'aboiements intempestifs chez Alexandra, sauf quand quelqu'un arrive, un « ouaf » de bienvenue en quelque sorte. Les chiens ne sont jamais seuls dehors, ils vivent en permanence avec leur maîtresse qui sait se faire obéir. Rien à voir avec l'ambiance « boxes individuels ». Et si vous n'êtes pas convaincu, allez voir. Alexandra vous expliquera.

Contact  : 06 70 47 60 65

 

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