Adrien et Cie : des biscuits apéro 100 % de chez nous !
Des matières premières normandes, des locaux historiques,
un savoir-faire infaillible, des idées en veux-tu en voilà et des clients, épiceries fines essentiellement, à foison : la recette idéale pour la marque de biscuits Adrien et Cie.
Adrien Sarreau est le petit-fils d’Adrien Labrouche, fondateur de l’abattoir du même nom. C’est un jeune homme « simple qui aime les choses simples »,la nouveauté, les défis et qui « bouillonne d’idées ». En parallèle de l’entreprise familiale où il seconde son père Gérard Sarreau, Adrien a ouvert sa biscuiterie 100 % normande dans les anciens abattoirs de son aïeul, à Sainte-Marguerite-de-l’Autel, à mi-chemin entre Conches-en-Ouche et Verneuil-sur-Avre.
Ainsi, 77 ans plus tard, le jeune héritier fait revivre les locaux historiques d’Adrien Labrouche. Exit plumeuses, couteaux et autres saignoirs. Place à la farine du moulin Auguste aux Andelys, graines de lin brun normand, beurres et fromages de la région.
DES IDÉES, DES IDÉES ET ENCORE DES IDÉES
« Mon idée a vu le jour après un constat. Les produits locaux sont à la mode mais aucun biscuit apéro n’était présent dans les rayons dédiés », souffle Adrien Sarreau, diplômé d’une école de commerce.
Fier de sa Normandie, l’entrepreneur conçoit l’ensemble de ses produits à base de produits régionaux « sauf l’huile d’olive. Inutile de faire des milliers de kilomètres lorsque l’on a tout à portée de main. Même les emballages sont fabriqués à côté de Verneuil-sur-Avre ».
Au début, L’Atelier d’Adrien et Cie proposait des sablés à l’andouillette. « J’ai stoppé cette production car je devais utiliser des arômes ». Aujourd’hui, la jeune entreprise, qui fournit les épiceries fines normandes et parisiennes, propose des sablés, des crackers et des gressins. « Je suis le seul à râper le camembert, le livarot et le neufchâtel à la main pour les intégrer dans mes recettes ».
Adrien Sarreau aime se démarquer. « Ma dernière gamme a été créé pendant le confinement et sort de l’apéro. J’ai confectionné des biscuits 100 % sucrés au café calva. Idéal pour le café, bien-entendu ! » En projet, des mélanges surprenants comme des gressins au hareng fumé ou encore des sablés à la pomme et au cidre. Le petit-fils d’Adrien Labrouche travaille en flux tendus, « selon les commandes pour une production fraîche. Je suis dans le laboratoire le matin. J’emballe l’après-midi et les colis partent en livraison le lendemain ».