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Biosécurité : le zonage de l’exploitation.

© GDS France

Le zonage est sans aucun doute l’une des parties les plus complexes de la biosécurité.

Trois grandes zones doivent en effet être différenciées sur le plan de l’exploitation :

la zone non professionnelle (ou zone publique) : elle est située à l’extérieur du site d’exploitation. On y trouve notamment le « parking » des véhicules des intervenants et visiteurs, ainsi que l’aire d’équarrissage ;

la zone professionnelle : c’est l’espace situé juste à l’extérieur de la zone d’élevage (voir ci-dessous). Son accès est limité aux personnes et véhicules autorisés (transport des animaux et intrants). C’est dans cette zone que sont stockés les aliments, les effluents, la litière ou encore le matériel agricole. Le cas échéant, les ateliers de transformation fermière doivent également y être placés ;

la zone d’élevage : c’est la zone où logent et circulent les animaux. Elle comprend : les bâtiments d’élevage, les parcs, l’infirmerie, la nurserie ou encore le local d’isolement des animaux récemment introduits.
L’accès à ce secteur doit être très restreint.

 

De manière très schématique, voici donc à quoi peut ressembler le zonage d’un élevage. La visée de ce zonage est d’éviter la transmission d’agents pathogènes d’une zone à l’autre ; on retrouve donc bien ici la notion de lutte contre l’introduction, la circulation et la diffusion des agents pathogènes.

En pratique, ces trois « espaces » doivent être clairement et physiquement identifiés : l’éleveur met en place une délimitation (chaine, corde…) et une signalétique (panneau, fléchage, affichage) adaptées, indiquant les zones accessibles ou non aux véhicules et personnes extérieurs.

Une fois le zonage effectué, les différents flux (animaux, intervenants, alimentation, litière, véhicules…) doivent aussi être répertoriés sur le plan de l’exploitation.

 

Votre GDS/GDMA est à votre disposition pour vous accompagner dans l’établissement de votre plan de biosécurité (conseil individuel ou formation collective).

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