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Comment mieux protéger ses chevaux.

Des échanges ont eu lieu sur les affaires des chevaux mutilés, entre le monde agricole et la Gendarmerie nationale, le 18 septembre à Evreux.

© PIXABAY

La section équine de la  FNSEA 27 et les JA de l'Eure ont organisé une réunion à la maison des agriculteurs de Guichainville le vendredi 18 septembre. L'objectif était de faire le point sur la situation du département vis-à-vis des attaques de chevaux. Ont participé également à cette réunion la chambre d'agriculture, le GDS, le conseil des chevaux de Normandie et une délégation de la gendarmerie de l'Eure. Les éleveurs et dirigeants de centres équestres présents ont exprimé leurs inquiétudes sur le nombre d'affaires de chevaux mutilés dans le département. La gendarmerie a révélé être intervenue une trentaine de fois depuis le début des affaires. Mais sur ces trente interventions, seulement six ont été considérées comme « particulières » et trois parmi ces six sont réellement douteuses. La gendarmerie invite les propriétaires d'équidés à ne pas sombrer dans la paranoïa et à prendre beaucoup de recul sur les informations circulant sur les réseaux sociaux. A ce jour, aucune agression n'a été revendiquée au niveau mondial et toutes les hypothèses restent ouvertes : satanisme, challenge de mauvais goût, vengeance, sans parler des copieurs de mauvais aloi.

 

QUATRE ÉTAPES POUR MIEUX PROTÉGER

La Gendarmerie nationale propose une approche en quatre étapes pour mieux assurer la protection des chevaux.

Etape 1 : établir un auto-diagnostic de la situation actuelle (environnement, structure équestre, habitudes). Si celui-ci fait apparaître des points faibles, la gendarmerie vous propose une consultation de sûreté ; un gendarme se déplacera pour vous prodiguer des conseils sur place.

Etape 2 : protéger le site en identifiant clairement, les accès, les zones à protéger et en installant des systèmes de détection type caméra de chasse/vidéo surveillance, spots lumineux à détection de présence...

Etape 3 : protéger au mieux les animaux en les visitant régulièrement, en évitant de laisser un licol à proximité, en rentrant les animaux à l'abri le soir, en protégeant en priorité les animaux les plus vulnérables, en rangeant tout matériel susceptible d'encourager ou faciliter des actes de cruauté, en étant vigilant et en sensibilisant les voisins, visiteurs, propriétaires à répertorier tout évènement anormal et enfin en invitant les gendarmes sur site. Même si vous pensez avoir assuré au mieux la protection des chevaux, inscrivez-vous à l'opération tranquillité équidés mise au point par la gendarmerie qui facilitera leur intervention en cas de problème.

Etape 4 : si malgré toutes les mesures prises, un événement survient, il faut suivre la procédure ci-après. Pour toute situation anormale non urgente, contacter la brigade de gendarmerie la plus proche ou envoyez un email à mondeagricole-ggd27@gendarmerie.interieur.gouv.fr.

Encas d'urgence, appeler le 17. Surtout, ne pas essayer de faire justice soi-même et éviter de « polluer » les lieux en cas de découverte de nouveaux faits.

 

LE CAS DES GROUPES DE SURVEILLANCE ET DES DRONES

Face à l'inquiétude suscitée dans le monde équin, certains groupes de surveillance ont pu se constituer. Il est capital de prévenir quotidiennement la gendarmerie de toute sortie pour éviter toute méprise ou accident. Quant à l'usage de drone, il est très réglementé. Il faut systématiquement prévenir la gendarmerie quand vous voyez un drone au-dessus de vos champs ou bâtiments. Prévention, transmission del'information seront les maîtres mots pour lutter contre ce phénomène inquiétant. Toutes les organisations présentes sesont engagées à diffuser dans leurs réseaux les messages de prévention.

 

La gendarmerie met à disposition des propriétaires de chevaux, différents documents, dont un questionnaire « opération tranquillité équidés » que vous pouvez télécharger ci-dessous.

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