De la commande en ligne au retrait.
Depuis 2019, le Conseil départemental de l'Eure a choisi de mettre en place une plateforme appelée « C'est fait dans l'Eure », un annuaire de producteurs, mais pas seulement. Au Salon de l'agriculture, les élus en ont profité pour évoquer les évolutions : la commande et l'achat en ligne, et en réflexion la livraison.
Avant le confinement, le Département de l'Eure a mis en place une plateforme pour regrouper tous les producteurs sous forme d'annuaire. Une plateforme pratique pour permettre de faire ses courses au plus près de chez soi. La crise sanitaire a accéléré cette pratique de consommer local.
PAYER EN LIGNE
Alors, la plateforme a évolué. « Avec le principe du click & collect, les clients peuvent commander et payer en ligne », précise Jean-Paul Legendre, conseiller départemental en charge du monde agricole et de la ruralité. Une étape franchie notamment pour la période des fêtes de fin d'année, et confirmée dès à présent pour tous les producteurs présents sur le site. « Il n'y a aucun intermédiaire aussi bien pour les producteurs que les consommateurs », assure l'élu, qui souligne l'implication du Conseil départemental de l'Eure. Pour le Département, c'est un véritable effort. « Nous sommes les seuls de Normandie à aller jusqu'au paiement en ligne et à prendre en charge les frais liés à cette plateforme », indique-t-il.
ALLER JUSQU'A LA LIVRAISON
Beaucoup de producteurs ont investi dans un distributeur ou encore une boutique à la ferme. Mais l'achat en ligne est un véritable accélérateur de commercialisation. D'autant plus qu'il est possible de passer commande sur le site à partir du produit recherché, du producteur ou de la région, la distance par rapport à son domicile... Ou encore à partir d'une recette. « C'est très porteur. Beaucoup de consommateurs disent merci », confie Marie-Aimée Thomas-Boriety, adjointe à la directrice de l'environnement, de l'espace rural et de l'agriculture.
Le travail a été conduit avec la Chambre d'agriculture. « L'objectif est d'aider les agriculteurs à aller vers cette nouvelle commercialisation », explique Jean-Paul Legendre. « Et à terme, on vise la livraison », conclut Marie-Aimée Thomas-Boriety.