Aller au contenu principal

Dégats de gibier : ce qui va changer

En se réunissant le 18 avril dernier, les présidents de la Chambre d’Agriculture, de la FNSEA 27 et la FDCE ont ainsi pu aborder la déclinaison locale de l’accord-cadre sur l’indemnisation des dégâts de gibier signé entre l’État, La Fédération nationale des chasseurs et les organisations professionnelles agricoles en présence du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et celui de l’Écologie Stéphane Béchu. Cet accord historique a pour but de faire baisser les dégâts de gibier de 30 % en trois ans au plan national.

Dans l’Eure, bien que les surfaces agricoles impactées par les dégâts soient en baisse de 20 %, la facture reste salée, trop salée pour Dominique Monfilliatre qui rappelle que la fédération a indemnisé 1.2 million d’euros la saison passée et qu’en deux ans pas moins de 500 000 € ont été puisés dans les réserves de la structure.

À situation particulière, mesures particulières, la fédération des chasseurs a demandé des mesures de régulation spécifiques pour que les agriculteurs puissent protéger ou faire protéger leurs cultures.

- Depuis le 1er avril et jusqu’au 31 mai afin de protéger les cultures de printemps et plus particulièrement de maïs, des autorisations de tir du sanglier à l’approche et à l’affût peuvent être délivrés par la DDTM sur demande des agriculteurs.

- À partir du 1er juin, le sanglier peut être chassé à l’affût ou à l’approche une heure avant le lever du soleil et heure après le coucher du soleil. Des battues peuvent également être pratiquées à cette période sur autorisation délivrée par la DDTM.

-
Enfin l’ouverture générale de la chasse du grand gibier sera avancée au 1er octobre.

-
Pour protéger les cultures sensibles, les clôtures électriques dont la pose est prise en charge par la fédération sont efficaces et peuvent être posées en partenariat avec les chasseurs locaux.

Concernant les déclarations de dégâts, il est impératif de signaler les dégâts le plus tôt possible après leur apparition. Les dégâts effectués au semis ou en cours de végétation qui ne seraient pas déclarés au début du cycle végétatif ne seront pas pris en compte lors de l’expertise finale.

Les trois présidents se sont accordés sur ces mesures et ont souligné l’intérêt d’un travail en commun pour limiter les dégâts.

Si l’ensemble des mesures déclinées précédemment n’étaient pas appliquées, la fédération mettra en place des abattements sur indemnisation comme le prévoit la grille nationale de réduction de l’indemnisation validée à l’unanimité par la Commission nationale d’indemnisation.

Enfin, il est rappelé que dès cette année, le délai légal de 8 jours ouvrés à partir de la date de réception du dossier sera appliqué.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Il nous a quittés

Notre confrère FRANÇOIS CARBONELL, ancien rédacteur en chef et directeur délégué de l'Eure Agricole de 1989 à 2020, nous a…

Dicotylédones émergentes sur pois d'hiver.
Stratégie de désherbage des protéagineux d'hiver.
A l'approche des semis des pois et féveroles d'hiver, la préparation de sa stratégie de désherbage doit se réfléchir en…
Plus de 80 intersections sur la D 613 entre Évreux et Lisieux. Des lieux hautement accidentogènes que le Département sécurise depuis 2021 par des mesures autres que la limitation de vitesse à 90 km/h.
Le 27 repasse au 90 sur 4 197 km de routes.
Après avoir décéléré, le Département rétropédale en repassant les quelques 4 200 km de routes départementales aux 90 km/h au lieu…
" Le contingent supplémentaire de 99 000 tonnes accordé au Mercosur viendra doubler les volumes d'aloyaux  importés aujourd'hui de cette zone ", a déploré Patrick Bénézit,
Mercosur : des conséquences en cascade pour l'agriculture française.
Quatre interprofessions (de la viande bovine, de la volaille, de la betterave-sucre et des céréales) se sont mobilisées la…
Le Smic à 11,88 € à compter du 1er novembre.
Dans son discours de politique générale le 1er octobre dernier, le Premier ministre, Michel Barnier, a notamment annoncé la…
"Pourquoi importer l'agriculture que l'on nous n'autorise pas à produire ?", dénonce Gilles Lievens (président de la CA 27).
Un "non au Mercosur" unanime lors de la dernière séance.
"Un arrêt immédiat des négociations avec le Mercosur" ont motionné à l'unanimité les élus de la Chambre d'agriculture lors de la…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 185€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole