Influenza aviaire : la situation s'améliore.
Le ministre de l'Agriculture vient de décider de passer le niveau de risque d'élevé à modéré. Cette décision est applicable depuis le 24 avril. Très attendue des aviculteurs, elle met fin à l'obligation de claustration des volailles dans les zones non humides.
Dans les zones humides, le confinement des volailles reste obligatoire jusqu'à nouvel ordre.
La filière palmipèdes gras très touchée
Cette activité majoritairement située dans le sud-ouest de la France, a été la plus lourdement touchée par la crise de l'influenza aviaire. Toutefois, les conséquences ont été également importantes sur les autres filières (volailles de chair, génétique, reproduction). L'élevage français a eu à déplorer 491 foyers dans les élevages. Le ministère de l'Agriculture précise que « depuis le 9 avril, seuls 2 cas ont été recensés en Haute-Savoie et dans le Bas-Rhin, dans des basses-cours à proximité de zones humides ». Le dernier cas sur la faune sauvage date du 23 mars soit depuis maintenant plus d'un mois. Cet état de fait a permis la prise de décision ministérielle.
Le confinement en zone humide
La situation ne change pas pour l'instant pour les élevages situés en Zone à Risques Particuliers (ZRP), où les mesures de biosécurité renforcées, dont le confinement des oiseaux, restent en vigueur. Ces communes où sont présentes des zones humides ne seront plus soumises à restriction dès que le niveau de risque sera ramené au niveau « négligeable ». Par ailleurs, dans le sud-ouest, l'amélioration de la situation sanitaire permet la levée progressive des mesures des restrictions de mouvements.
Les mesures de Biosécurité s'imposent à tous les producteurs.