À la découverte des lycées agricoles.
La Région Normandie sous la mandature d’Hervé Morin a
versé pour le moment un peu plus de quatorze millions d’euros
de subventions aux lycées agricoles publics et privés.
font décoller la formation technologique
En plus des dossiers de demandes à remplir, Bertrand Deniaud le vice-président en charges des lycées et de l’éducation a pour « objectif de rendre visite à tous les établissements durant mon mandat même si la Covid a tout bousculé. C’est très important, car cela permet de voir l’application de ce qu’on a décidé, si cela fonctionne ou pas. C’est aussi important pour constater les besoins et quand on fait des choix, on peut dire ... Ah oui,j’y suis allé. Pour moi, c’est aussi la possibilité de rencontrer les équipes éducatives et quelques élèves ». C’est ainsi que le vendredi 16 octobre, l’élu est passé le matin au lycée agricole Gilbert Martin du Neubourg et l’après-midi au lycée Édouard de Chambray de Mesnils sur Iton.
DES BESOINS EN TRAVAUX À L’EXPLOITATION D’ENSEIGNEMENT
Entouré d’élues, accueilli par Christophe Roux le directeur du site et aussi de l’Établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPLEFPA) ainsi que le proviseur Virginie Lamotte, Bertrand Deniaud a débuté son inspection sur l’exploitation d’enseignement gérée par Caroline Charpentier : « ici, on fait de la polyculture (lin, betteraves, blé) et de l’élevage de soixante-cinq vaches laitières. Ce sont deux exploitations qui ne perdent pas d’argent. Par exemple, nous produisons 53 000 litres de lait que nous revendons à Eurial Ultra Frais à Gruchet-le-Valasse (76). Nous en vendons que 2 % en direct et aimerions augmenter cette part ainsi que développer la transformation » a expliqué le chef d’exploitation. Un message que Bertrand Deniaud a bien reçu comme celui de l’état de la « stabulation qui date des années 70 » ou encore le besoin de rénovation de la salle de traite. La visite s’est poursuivie de façon plus classique en passant par l’atelier de formation en matériel agricole et sa piste de conduite de tracteur avec et sans GPS et par la salle du travail du fer, une des deux seules en France avec Castelnaudary où sont formés les enseignants en agro technologie. Le petit tour au CFA (centre formation agricole a permis d’observer une salle de classe avec son box informatique, une chambre de l’internat et les équipements sportifs dont le vétuste petit gymnase. Pour finir, à peu près le même parcours s’est effectué au lycée.
BUCOLIQUE, MAIS TECHNOLOGIQUE
Après le déjeuner, Bertrand Deniaud, toujours accompagné par Christophe Roux a poursuivi sa journée au lycée Édouard de Chambray et ses 420 hectares. Là, changement de cadre, car entouré de champs et devant le château, le Vice-Président a débuté l’après-midi par une explication autour d’un drone d’un poids de huit kilos, d’un coût de 35 000 euros avec les formations, équipé de capteur multispectral et infrarouge financé en partie par la collectivité. Un outil pour former les agriculteurs 3.0. Il est ensuite passé par le Centre Équestre et ses trente chevaux qui appartiennent à des particuliers, par La Chapelle du Xe siècle et par les salles de formation du château. Avant de se rendre dans les ateliers, Bertrand Deniaud a fait le tour du potager et a admiré la superbe résidence universitaire.