Aller au contenu principal

L'abattoir de Forges rouvre en septembre.

La mairie de Forges-les-Eaux et la coopérative d'abattage annoncent la réouverture de l'abattoir de Forges-les-Eaux.

Les éleveurs à 70 kilomètres alentour de l’abattoir pourront amener leurs animaux.
Les éleveurs à 70 kilomètres alentour de l’abattoir pourront amener leurs animaux.
© DR:

Très bonne nouvelle pour les éleveurs du pays de Bray qui auront dès le mois de septembre un nouvel outil d'abattage et de découpe à leur disposition sur la commune de Forges- les-Eaux. Le maire de la ville Michel Lejeune et le président de la coopérative d'abattage du pays de Bray, Jean-Marie Herment viennent d'annoncer la réouverture de cet outil dont le territoire avait vraiment besoin : « après huit longues années de procédures, nous allons enfin pouvoir proposer une prestation de service aux éleveurs de toutes espèces qui pratiquent la vente directe. Je viens de signer avec les entreprises locales et le démontage des anciennes chaînes d'abattage a commencé. Je tiens à souligner particulièrement l'énorme soutien du maire de Forges-les-Eaux pour la remise en route de cet abattoir familial collectif », se réjouit Jean-Marie Herment.

 

TOUTES LES ESPÈCES

Les gros travaux vont concerner de nouvelles chaînes d'abattage et une chaîne du froid qui produira de l'eau chaude à 55°C, permettant de faire des économies d'énergie. Il est prévu entre 5 et 6 mois de travaux pour un budget qui est bouclé à 2 millions d'euros. La coopérative qui représente aujourd'hui 150 adhérents a monté un dossier de demande de subvention auprès de la Région et en attendant la réponse elle a obtenu l'autorisation de commencer les travaux. « Nous avons bouclé le budget, l'aide de la Région sera un plus ».

 

RÉDUIRE LE TEMPS DE TRANSPORT DES ANIMAUX

Les éleveurs à 70 kilomètres aux alentours de Forges vont pouvoir amener leurs animaux, bovins, caprins, ovins, porcins, ânes, chevaux, cervidés, bisons.  La chaîne dédiée aux porcs pourra tuer des coches. Les animaux bio et halal auront leur frigo spécifique. Les agréments ont été obtenus. « Jusqu'à  2 500 tonnes par an, la ville de Forges traitera les eaux usées. Si nous dépassons ce tonnage, il nous faudra remettre la station d'épuration propre à l'abattoir en route ». Dès septembre, 14 personnes vont travailler à l'abattoir. Les recrutements sont en cours. Le CV est à déposer à la mairie  : « Nous avons besoin de salariés très compétents dans le domaine, le recrutement sera très strict. Par exemple un jeune qui sort de l'école de boucherie peut nous intéresser  », ajoute Jean-Marie Herment. « L'abattoir de Forges répondra à toutes les exigences en matière de bien-être animal  », souligne Michel Lejeune. Fini les animaux qui passent des heures dans les camions : « Je prends l'exemple d'un éleveur qui abat 2 000 porcs par an. Venir à Forges-les-Eaux va représenter un gain de 24 000 euros qui va lui permettre de payer un salarié ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Eure Agricole.

Les plus lus

Il nous a quittés

Notre confrère FRANÇOIS CARBONELL, ancien rédacteur en chef et directeur délégué de l'Eure Agricole de 1989 à 2020, nous a…

Dicotylédones émergentes sur pois d'hiver.
Stratégie de désherbage des protéagineux d'hiver.
A l'approche des semis des pois et féveroles d'hiver, la préparation de sa stratégie de désherbage doit se réfléchir en…
Plus de 80 intersections sur la D 613 entre Évreux et Lisieux. Des lieux hautement accidentogènes que le Département sécurise depuis 2021 par des mesures autres que la limitation de vitesse à 90 km/h.
Le 27 repasse au 90 sur 4 197 km de routes.
Après avoir décéléré, le Département rétropédale en repassant les quelques 4 200 km de routes départementales aux 90 km/h au lieu…
" Le contingent supplémentaire de 99 000 tonnes accordé au Mercosur viendra doubler les volumes d'aloyaux  importés aujourd'hui de cette zone ", a déploré Patrick Bénézit,
Mercosur : des conséquences en cascade pour l'agriculture française.
Quatre interprofessions (de la viande bovine, de la volaille, de la betterave-sucre et des céréales) se sont mobilisées la…
Le Smic à 11,88 € à compter du 1er novembre.
Dans son discours de politique générale le 1er octobre dernier, le Premier ministre, Michel Barnier, a notamment annoncé la…
"Pourquoi importer l'agriculture que l'on nous n'autorise pas à produire ?", dénonce Gilles Lievens (président de la CA 27).
Un "non au Mercosur" unanime lors de la dernière séance.
"Un arrêt immédiat des négociations avec le Mercosur" ont motionné à l'unanimité les élus de la Chambre d'agriculture lors de la…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 185€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site l'Eure Agricole
Consultez le journal l'Eure Agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal de l'Eure Agricole