Le plan de relance pour l’agriculture décliné dans l’Eure.
Après une réunion retour d’expérience le 13 octobre, le
préfet réunissait à nouveau les principales organisations
agricoles du département en présence de ses différentes
administrations : DDFIP, DDTM, DDPP, Direccte… Objectif :
déployer le plan de relance gouvernemental dans l’Eure sur les thématiques agricole et agroalimentaire.
directeur adjoint de la DDTM se sont adressés aux principales organisations agricoles du département concernant le plan de relance.
Le préfet de l’Eure, JérômeFilippini, a réuni les principales organisations agricoles du département le 14 octobre afin de s’assurer qu’elles soient les relais du plan de relance vers les agriculteurs. Il a précisé que l’Etat et ses services se mettaient en mode projet pour un maximum d’efficacité. Rik Vandererven, directeur adjoint de la DTTM, a présenté ensuite de nombreuses mesures de France relance 27 à destination des agriculteurs, déclinaison départementale du plan de relance national. Il faut retenir les trois priorités mises en avant : la reconquête de la souveraineté alimentaire, l’accélération de la transition agroécologique au service d’une alimentation saine et durable et l’adaptation au changement climatique.
En matière de transition agroécologique, on peut citer la création d’un plan haies bocagères, une subvention pour la réalisation d’un bilan carbone pour les agriculteurs installés depuis moins d’un an, des subventions pour des investissements visant à structurer des filières, des appels à projet sur le bio, du soutien aux organisations de producteur ou encore la création d’un crédit d’impôt HVE. Dans un autre domaine, il faut souligner la mise en place du plan protéines végétales via différents dispositifs de financement. Pour les filières animales, un plan concerne la modernisation des abattoirs et aussi des projets d’abattoirs de proximité. Un pacte de soutien à la biosécurité et au bien être en élevage est aussi proposé.
Enfin, une prime à la conversion est créée pour acquérir des matériels de précision ou de substitution permettant d’intégrer des pratiques alternatives à l’usage d’intrants. Un financement de matériels et équipements permettant de faire face aux aléas climatiques est proposé, de même que des mesures d’accompagnement pour des entreprises d’agroéquipements et de bio contrôles. D’autres mesures interministérielles et non spécifiques à l’agriculture peuvent aussi être mobilisées.