Un marché de Noël eurois de dernière minute.
Treize producteurs ont pu s’installer en centre-ville d’Evreux
peu avant Noël, le week-end dernier.
A la dernière minute et après l’annonce des dernières dispositions sanitaires, un marché de producteurs fermiers a pu se tenir avant Noël à Evreux, organisé par la chambre d’agriculture de l’Eure, en accord avec la municipalité. Les stands ont été installés vendredi et samedi dernier en extérieur sur la place du Général de Gaulle, devant l’hôtel de ville.*
SATISFAITS D’ÊTRE PRÉSENTS POUR LEURS CLIENTS
Treize producteurs eurois sur une vingtaine d’habitués ont pu venir, et si les ventes n’ont pas pu être pour eux aussi intéressantes qu’avec le marché traditionnel qui a lieu dans les locaux du Conseil départemental, ils se sont montrés néanmoins satisfaits d’être présents pour leurs clients. « Evidemment, nous serons loin des 300 000 euros de chiffre d’affaires que nous réalisons d’habitude sur 4 jours. Mais il fallait faire quelque chose pour rattraper cette absence au Conseil départemental qui amène beaucoup de monde. Certains producteurs réalisent 20 000 euros de vente à ce moment-là », explique Jean-Marie Lenfant, élu à la chambre d’agriculture et lui-même exposant. C’était important pour les clients mais aussi pour les producteurs, « le deuxième confinement a été plus dur pour nous », confirment-ils. La nouvelle étant tombée tardivement, il a fallu s’organiser rapidement, ce qui n’a pas permis à tous d’être présents. Un producteur d’agneaux par exemple n’a pas eu le temps d’abattre ses animaux, d’autres n’étaient pas équipés pour tenir un stand à l’extérieur pendant deux jours. Surtout, c’est le manque de temps pour faire de la publicité qui a manqué. Ce sont donc les clients habituels qui ont pu être contactés directement par les producteurs, ou les Ebroïciens qui passaient là par hasard, qui sont venus s’approvisionner peu avant Noël. Foie gras, bière de Noël, huile de colza, apéritif à la framboise et bien d’autres produits ont tout de même trouvé preneurs, d’autant que la météo a permis d’amener un peu de visiteurs. Pour Jean-Marie Lenfant, être présent physiquement et pouvoir échanger avec les consommateurs, c’était nécessaire et bien plus concret qu’une présence sur internet, qui est une vitrine utile, mais pas suffisante.