Des symptômes d’oïdium observés en Haute-Normandie

Sur les 29 parcelles observées, 1 parcelle de blé, et 4 parcelles d’orge présentent des symptômes d’oïdium sur F3, avec jusqu’à 30 % de plantes atteintes. Plusieurs variétés d’orge sont concernées par ces observations, faites dans les départements 27, 76 et 61. Le seuil denuisibilité pour ces parcelles n’est donc pas atteint mais le développement de la maladie est à surveiller. Seuil de nuisibilité : Si l’oïdium est présent uniquement à la base des tiges : le risque de nuisibilité est faible. Si l’oïdium est présent sur les feuilles, c’est la fréquence de feuilles atteintes à partir du stade épi 1 cm qui est le critère déterminant. Quelle que soit la sensibilité de la variété, si présence de 1 à 2 feutrages blancs sur moins de 1 % de la surface, le risque de nuisibilité est faible. Surveiller l’évolution de l’oïdium. Sur variétés sensibles, si plus de 20 % des 3èmes, 2èmes ou 1ères feuilles déployées du moment (4 feuilles sur 20) ont des feutrages blancs sur 5 % de la surface, le seuil de nuisibilité est atteint. Sur variétés tolérantes, si plus de 50 % des 3èmes, 2èmes ou 1ères feuilles déployées ont des feutrages blancs sur plus de 5 % de la surface, le seuil de nuisibilité est atteint. Les conditions pluvieuses prévues au cours des prochains jours devraient limiter le développement du champignon. Situations à risque Les apports azotés élevés augmentent la sévérité de la maladie. Le fractionnement peut en limiter les conséquences. Les densités de semis élevées favorisent le pathogène et les repousses peuvent constituer des réservoirs d’inoculum primaire de la maladie pendant l’été. Méthodes de lutte alternatives enpréventif Des variétés tolérantes existent et constituent le moyen de lutte le plus efficace. Il est également conseillé d’éviter de semer à des densités élevées et de détruire les repousses pendant l’été.