À Barc, plus de 10 000 €/an d'économies TICPE.
Associé avec sa sœur et son beau-frère à Barc (27) dans un système polyculture et plantes industrielles, Alexandre Porte fait ses bons comptes. Avec le maintien du remboursement de la TICPE directement intégré en pied de facture, il économise plus de 10 000 €/an. Un acquis FNSEA-JA.

"Un acquis syndical qui profite à tous, y compris aux ETA (Entreprise de Travaux Agricoles) et aux CUMA". Pour Alexandre Porte, le travail mené par la FNSEA et JA depuis 18 mois sur le dossier GNR (Gazole Non-Routier) s'avère payant. Le maintien du remboursement de la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques) de 209,50 €/1 000 l accompagné d'une simplification directement intégrée en pied de facture vaut son pesant d'euros. Sur cette exploitation, on consomme de 40 000 à 50 000 litres de GNR par an. "Il s'agit donc d'un soutien concret à la trésorerie de plus de 10 000 €/an doublé d'une simplification administrative du dispositif", apprécie-t-il.
Certes, quelques esprits chagrins considèrent comme une erreur la négociation à la hausse de GNR fin 2023. Sur ce point, Pierrick Horel répond. "À l'époque, le prix du gasoil était très élevé pour tous les Français. On se voyait mal revendiquer un GNR pas cher en notre qualité d'agriculteurs, qui produisent de la nourriture. L'accord négocié avec le gouvernement était donnant-donnant : une hausse de la fiscalité en échange de compensations à l'euro près. Il n'y a finalement pas eu d'augmentation du GNR et un maintien des relèvements de plafonds sur le micro-BA et les plus-values. Si c'était à refaire, on ferait pareil. Mais peut-être en expliquant mieux la stratégie en amont", rétorque le président de JA national.