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JA 27 : la nouvelle équipe dans les starting-blocks.

Romain Loiseau est le nouveau président de JA 27. Il succède aux deux coprésidents Christophe Chopin et Denis Phiquepron. Derrière lui une équipe en partie renouvelée mais toujours aussi soudée autour de leur principal cheval de bataille : le renouvellement des générations.

D "Comment concilier les exigences des riverains et l'activité agricole en bonne intelligence ?" Tel était le thème de la table ronde proposée à l'occasion de l'assemblée générale de JA 27 qui s'est tenue le 20 février dernier. "La solution, c'est le dialogue. Il faut communiquer pour ne pas cliver. Ne nous fâchons pas", a proposé en guise de synthèse Stéphanie Guicheux.

Vive la croissance

Auparavant, Alexandre Rassaërt a délivré un message de soutien aux jeunes agriculteurs. "Il faut arriver à porter ensemble un contre-discours. La première vertu de la crise que nous vivons, c'est cette fenêtre de tir pour parler d'agriculture. Mon discours politique est sans ambiguïté : je ne crois pas à la décroissance. Je crois à la souveraineté alimentaire", a martelé le président de l'Eure. Des propos empreints de bon sens paysan, jeune et aîné, confortés par le soutien du Département à JA 27 par exemple dans le cadre d'Agricult'Eure en folie qui se tiendra les 22 et 23 juin au domaine de Chambray au Mesnils-sur-Iton. S'y tiendra un concert grand public : "j'aime bien quand ça décloisonne". Un autre rendez-vous de rayonnement national sur la transition écologique et la production d'énergie verte est également dans les tiroirs. En filigrane : "ça suffit de laisser penser que les agriculteurs ne font pas d'efforts dans ce sens". Parallèlement, Alexandre Rassaërt a pointé aussi quelques pistes d'amélioration comme l'approvisionnement de la restauration collective en milieu scolaire, "des bons et des mauvais élèves" et une logistique à améliorer pour plus d'efficience. Autres points évoqués : le fauchage des bords de routes et la voirie avec "une politique plus respectueuse des contraintes agricoles", s'est-il engagé. Quelques annonces devraient être faites dans les jours prochains.

Clôturant les travaux, Simon Babre a prolongé ses propos dans la même direction. L'enseignement de la crise : "une volonté de s'inscrire dans une agriculture de production et en partie exportatrice", a fléché le préfet de l'Eure tout en insistant sur "une agriculture rémunératrice".

Un contrôle unique/an

À l'instar du président de la République et du Premier ministre, démineurs à l'échelon national, Simon Babre s'est prêté au même exercice à l'échelon local. Des concertations déjà engagées, il ressort quelques avancées concrètes comme le contrôle unique annuel avec le souci de l'accompagnement et de la pédagogie, des dates d'implantations des couverts audacieuses sans oublier les dégâts de gibier et la charte de voisinage. "Les principes fondamentaux de votre combat, on les partage", a-t-il rappelé évoquant "un dialogue dans le respect mutuel" et une progressivité dans les objectifs à atteindre.

Avant de tirer leur révérence, Christophe Chopin et Denis Phiquepron ont accordé leur violon pour demander "un changement de logiciel agricole. Le pragmatisme doit prendre la place du dogmatisme". Et Amaury Levesque de rebondir en se tournant vers le représentant de l'Etat : "FNSEA 27 et JA sont là pour vous apporter des solutions".

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